Utiliser les ressources en eau du bassin du lac Tchad de manière équitable et adaptée au climat

Tchad	Commission du bassin du lac Tchad

Une femme tient une planche en bois sur laquelle figure du charbon écologique.

Situation initiale

Avec de vastes surfaces de pâturages et de terres arables ainsi que de riches ressources halieutiques, le bassin du lac Tchad est crucial pour le développement économique et écologique des pays riverains, à savoir le Tchad, le Nigeria, le Niger, le Cameroun, la République centrafricaine et la Libye. L'écosystème est cependant soumis à une énorme pression, car les populations sollicitent fortement les ressources en eau et les polluent de plus en plus. Ainsi, les conflits entre les groupes de population se multiplient.

La Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) a pour mission de promouvoir une utilisation équitable et respectueuse de l'environnement et du climat des ressources en eau transfrontalières et de prévenir ainsi les conflits potentiels. Cependant, la Commission manque d'expérience pratique pour mettre en œuvre des mesures appropriées, de compétences pour conseiller efficacement les pays membres et de ressources financières.

Objectif

La CBLT est en mesure de conseiller ses pays membres sur la manière d'organiser la gestion des ressources en eau dans le respect de l'environnement, du climat, de l'égalité des genres et de la réduction des conflits.

Plusieurs personnes se trouvent dans un champ.

Approche

Le projet accompagne la CBLT dans le développement d'outils permettant de surveiller et de protéger les ressources en eau. Il soutient par exemple la collecte et le traitement d'informations et de données dans le Système d'information du bassin du lac Tchad. Il contribue également à la mise en place d'un forum au sein duquel la CBLT peut fournir des conseils ciblés aux pays membres.

Le projet appuie également une plateforme de partenaires sur le fleuve Logone, dans le cadre duquel la CBLT peut identifier les défis locaux prioritaires avec les principaux acteurs responsables et groupes d'intérêts. Des mesures communes permettant d’atténuer ces défis seront prises par la suite.

Le projet forme également des pêcheur·euse·s, des agriculteur·rice·s et des éleveur·euse·s en tant que formateur·rice·s afin qu'ils·elles diffusent des pratiques agricoles économes en ressources et adaptées au climat. Cela inclut notamment l'utilisation de semences résistantes à la sécheresse et la collecte de l'eau de pluie.