Situation initiale
Au Burkina Faso, l’agriculture représente environ 22 % du produit intérieur brut et constitue la principale source de revenus pour environ 63 % de la population active. Bien qu’elle joue un rôle très important, l’agriculture du Burkina Faso est essentiellement pratiquée à petite échelle et à des fins de subsistance, avec une orientation limitée vers les marchés.
Ces dernières années, la production agricole n’a cessé d’augmenter, mais cette évolution a eu des conséquences négatives. Dans une grande partie du pays, les sols sont fragiles et peu fertiles, en raison de pratiques agricoles inadéquates telles que des apports insuffisants en matières organiques, l’utilisation inappropriée d’intrants chimiques et la couverture saisonnière des sols. Les changements climatiques aggravent encore cette situation, en provoquant des pluies torrentielles et des événements météorologiques extrêmes plus fréquents.
Objectif
Les producteur·rice·s et les transformateur·rice·s relevant des domaines de la production et du commerce agroalimentaires locaux et transfrontaliers ont amélioré leurs performances économiques en adoptant des méthodes agricoles respectueuses de l’environnement et en renforçant leur résilience climatique.
Approche
Cofinancé par l’Union européenne, ce programme promeut des chaînes de valeur axées sur le marché, centrées sur le riz, le manioc, le soja, la mangue et la volaille en raison de leur potentiel en productivité, transformation, commercialisation et sécurité alimentaire. Il met en œuvre les activités suivantes :
- Faciliter des réformes techniques et opérationnelles de soutien aux producteur·rice·s et aux transformateur·rice·s.
- Améliorer la prestation de services le long des chaînes de valeur.
- Former les parties prenantes des chaînes de valeur.
Créer des emplois et opportunités d’affaires pour les jeunes, les femmes, les personnes déplacées et les groupes vulnérables dans une sélection de chaînes de valeur de la zone d’intervention du programme.
Dernière mise à jour : octobre 2025