Promotion de migrations sûres, ordonnées et régulières depuis et vers les pays de la Corne de l’Afrique
Description succincte du projet
Désignation : Améliorer la gestion des flux migratoires (programme BMM) dans la Corne de l’Afrique
Commettant : Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ)
Cofinancé par : Union Européenne
Pays : Éthiopie, Djibouti, Érythrée, Kenya, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Ouganda
Organisme de tutelle : British Council, CIVIPOL, Organisation internationale pour les migrations (OIM) et Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Expertise France et le département italien de la sécurité publique faisaient également partie des partenaires de mise en œuvre durant la phase I. La GIZ coordonne la mise en œuvre du programme.
Durée totale : De 2016 à 2025
Situation initiale
Les pays de la région de la Corne de l’Afrique sont les principaux pays d’origine, de transit et de destination des réfugiés et des migrants quittant leur foyer. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) estime le nombre de migrants dans la Corne de l’Afrique à quelque 5,7 millions (ONU, 2021), dont environ 51 % se déplacent dans la région. Beaucoup d’entre eux voyagent de manière irrégulière, souvent par nécessité, sans visa ni papiers en règle. Ils acceptent souvent les offres des passeurs et s’exposent à des risques importants, comme celui de devenir la cible de trafiquants d’êtres humains. Le manque d’infrastructures, de législations et de savoir-faire empêche les pays de la Corne de l’Afrique de gérer une migration sûre et légale.
Objectif
L’objectif du programme est de permettre aux autorités et institutions nationales de faciliter des migrations sûres, régulières et légales et de lutter contre la traite des êtres humains, en adoptant une approche fondée sur les droits humains.
Approche
Le programme BMM appuie les pays de la Corne de l’Afrique dans trois domaines interdépendants : 1) développer ou améliorer les politiques et législations nationales en matière de migration afin qu’elles répondent aux normes internationales ; 2) réduire la traite et le trafic d’êtres humains ; et 3) améliorer la protection et le soutien aux victimes de la traite et aux migrants vulnérables.
Le programme BMM aide les pays à créer un cadre politique favorable à une migration sûre et légale dans la région, par exemple en réglementant les permis de travail et de séjour des migrants ou en permettant la protection des témoins pour les victimes de la traite des êtres humains. En outre, plus de 9 000 membres du personnel des autorités et de la société civile ont été formés à ce jour en vue d’améliorer la gestion des flux migratoires et d’endiguer la traite des êtres humains et le trafic de migrants dans la région. Il s’agit notamment de collaborateur·rice·s de commissions des droits de l’homme, d’enquêteur·rice·s et de fonctionnaires de justice. Le programme s’emploie également à améliorer la protection des migrants et des victimes de la traite des êtres humains. Ainsi, près de 7 000 employé·e·s d’autorités et d’organisations non gouvernementales (ONG) ont reçu une formation pour améliorer et développer leurs offres de services, comme les soins de santé, les soins psychosociaux et le conseil juridique. Par le biais de campagnes d’information et d’événements publics organisés dans les pays de la Corne de l’Afrique, le BMM a déjà atteint environ 52,8 millions de personnes pour les sensibiliser aux risques de la migration irrégulière et les informer sur les alternatives légales et les droits des migrants.
Dernière mise à jour : Avril 2022