Promouvoir la formation et l’emploi des femmes et des groupes vulnérables

Situation initiale

Pour le gouvernement togolais, la priorité est notamment d’assurer des revenus décents et d’améliorer le marché de l’emploi ainsi que la formation professionnelle pour les femmes et les groupes vulnérables. Entre 2011 et 2021, la pauvreté est toutefois passée de 69 % à 74 % dans le pays. Selon le rapport de la Banque mondiale, les femmes sont les premières à être touchées par le travail non rémunéré. Il ressort également de ce rapport qu’une grande partie de la population est sans assurance sociale. Ces personnes ne bénéficient donc d’aucune protection de l’État contre les crises et les chocs tels que les incendies, les inondations, voire les pandémies, qui ont des conséquences sur leur emploi et leurs revenus.

Le gouvernement a reconnu que les femmes et les groupes vulnérables étaient importants pour le développement global du pays. Il souhaite donc les intégrer davantage dans le Plan national de développement (PND) 2018-2022, dans la Politique nationale pour l’équité et l’égalité de genre (PNEEG) de 2011 ainsi que dans la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, et renforcer la cohésion sociale. Toutes les politiques publiques doivent être conçues et mises en œuvre dans l’optique de contribuer au développement de l'égalité des sexes.

Objectif

Au Togo, le projet améliore les programmes de formation, de l’emploi et de revenus, en particulier pour les femmes et les groupes vulnérables tels que les personnes handicapées.

Approche

Le projet porte sur quatre axes principaux :

• développer encore davantage, avec le ministère de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social, les stratégies nationales pour la création d’emplois dans le pays ;
• mettre en œuvre des dispositifs concernant, par exemple, la garde d’enfants et des infrastructures adaptées aux personnes en situation de handicap dans les établissements d’enseignement professionnel et les centres de formation, pour que les femmes et les groupes vulnérables en particulier puissent acquérir une qualification professionnelle dans de meilleures conditions ;
• organiser des formations pour élargir les capacités entrepreneuriales, en particulier des femmes et des groupes vulnérables ;
• promouvoir par ailleurs les capacités d’organisations intermédiaires comme les fédérations, les organisations non gouvernementales et les comités de pilotage afin de permettre aux femmes et aux groupes vulnérables de prendre part aux décisions concernant le marché de l’emploi.

Dernière mise à jour : avril 2024