Faciliter la migration de main d'œuvre entre l’Afrique du Nord et l’Europe
Pour une approche globale de la gouvernance des migrations et de la mobilité de main d’œuvre en Afrique du Nord (THAMM Plus)
-
Commettant
Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ)
-
Cofinancier
Union européenne (UE)
-
-
Organisme de tutelle
Multiples
-
Durée totale
De 2024 à 2026
-
Autres parties prenantes
Organisation internationale du travail (OIT), Organisation internationale pour les migrations (OIM), Agence belge de développement Enabel, Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), Agence italienne de coopération au développement (AICS), Agence fédérale allemande pour l'emploi (BA)
-
Produits et expertise spécialisée
Économie et emploi
Situation initiale
L’Égypte, le Maroc et la Tunisie disposent d’un taux de croissance démographique élevé. Dans le même temps, les perspectives d’emploi s’avèrent insuffisantes, et il est fréquent que les qualifications professionnelles ne répondent pas aux besoins des marchés du travail. Cette situation a des répercussions négatives sur l’économie.
Une mobilité de main d'œuvre sûre et équitable permet donc de dégager de nouvelles perspectives professionnelles et économiques. En suivant une formation ou en exerçant une activité professionnelle en Allemagne et dans d’autres pays de l’UE, les jeunes peuvent acquérir de nouvelles compétences et améliorer leur employabilité.
Parallèlement, les pays d’origine bénéficient de l’élargissement des perspectives d’emploi, du transfert de connaissances, de l’engagement de la diaspora et de partenariats à long terme avec le secteur privé.
Objectif
Une mobilité de main d'œuvre axée sur le développement est établie durablement entre l’Afrique du Nord et l’Europe.
Approche
Le projet poursuit une approche globale en matière de mobilité pour la formation professionnelle et l’emploi, et opère dans trois champs d’action :
- Il fait évoluer l’offre de mesures de promotion de l’emploi pour les personnes souhaitant émigrer, afin qu’elles aient de meilleures chances de trouver un bon emploi, aussi bien dans leur pays d’origine qu’à l’étranger. Il améliore les possibilités de réussite des migrant·e·s grâce à des mesures de perfectionnement professionnel, des cours de langue et des formations en compétences générales (soft skills) qui mettent l’accent sur la compréhension interculturelle.
- Il met en place des partenariats dans les pays d’origine et en Allemagne, permettant d’établir des réseaux entre les écoles professionnelles, les agences pour l'emploi, les chambres consulaires et les initiatives des Länder et des régions. Il anime les partenariats par des activités conjointes telles que des salons de l’emploi, des voyages d’études et des ateliers, afin de mettre en place une mobilité de main d’œuvre à long terme.
- Il renforce les compétences des institutions partenaires dans les pays d’origine, afin que celles-ci puissent progressivement mettre en œuvre elles-mêmes des programmes de mobilité. Le projet soutient ainsi la numérisation de processus et le développement d’un réseau d’intégration.
Dernière mise à jour : mars 2024