Pêche et aquaculture durables pour plus de poissons et de revenus
Description succincte du projet
Désignation : Programme mondial Pêche et aquaculture durables de l’initiative SEWOH Commettant : Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) Cofinancé par : Union européenne Pays : Mondial ; Ouganda, Madagascar, Mauritanie, Malawi, Zambie, Cambodge, Inde, Ghana et Mozambique Durée totale : De 2016 à 2024
Situation initiale :
La population mondiale devrait atteindre neuf milliards d’habitants d’ici 2050, ce qui accroîtra la demande d’aliments et d’emplois. Grâce à leurs qualités nutritives, les produits à base de poisson sont un moyen de lutter contre la sous-alimentation et la malnutrition et peuvent constituer ainsi un moyen de subsistance pour des millions de familles.
Mais la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INDNR) entraîne une raréfaction des ressources halieutiques, une diminution des prises ainsi que des pertes économiques. Et à l’heure actuelle, un cadre législatif adéquat, un accès à des intrants de qualité tels que des aliments pour poissons et des connaissances techniques sur la production et la transformation durables du poisson font défaut.
Objectif :
La population en situation d’insécurité alimentaire dispose de davantage de produits de la pêche et de revenus plus élevés grâce à ces techniques de pêche et d’aquaculture durables et respectueuses des ressources.
Approche :
« Plus de poisson, plus d’emplois » : le projet conseille les petites et moyennes exploitations sur la production et la transformation durables du poisson. Cela crée des emplois et des opportunités de revenus au sein de la filière. Des méthodes de production innovantes permettent de baisser les coûts et de réduire les pertes après capture.
« Poisson durable » : le projet conseille également les gouvernements des pays partenaires sur la planification et la mise en œuvre de stratégies, de plans d’action et d’autres mesures. Il contribue ainsi à créer des conditions générales favorisant la petite pêche et la petite aquaculture, respectueuses des ressources.
« Moins de poisson issu de la pêche INDNR » : l’introduction de systèmes d’enregistrement et de licences pour les pêcheurs et leurs embarcations ainsi que des inspections doivent permettre d’endiguer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INDNR).
L’Union européenne soutient le projet par un cofinancement destiné à l’élaboration et l’application de normes d’hygiène au sein de la filière du poisson en Mauritanie.
Une coopération a également été nouée avec l’organisation non gouvernementale Stop Illegal Fishing, afin de soutenir les pays partenaires dans la mise en œuvre de l’Accord relatif aux mesures du ressort de l'État du port (PSMA, adopté dans le cadre de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture [FAO]).