Soutenir les autorités de Madagascar dans la lutte contre la corruption
Description succincte du projet
Designation: Renforcement des institutions anti-corruption de Madagascar II
Commettant: Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ)
Cofinancé par: Ministère norvégien des Affaires étrangères
Pays: Madagascar
Organisme de tutelle: Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO)
Durée totale: De 2019 à 2022
Situation initiale
Madagascar est l'un des pays les plus pauvres du monde, mais aussi l'un des plus affectés par la corruption. Cette corruption est un obstacle majeur au développement de l’État.
Le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), qui se consacre à la prévention et à la sensibilisation, est l’un des principaux acteurs de la lutte contre la corruption à Madagascar. Il mène également des enquêtes et transmet ensuite ses dossiers au Pôle anti-corruption (PAC). Le BIANCO est déjà soutenu depuis plusieurs années par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, notamment par le biais d’un expert intégré.
Objectif
Les institutions anti-corruption à Madagascar sont renforcées.
Approche
Le projet renforce les capacités d’enquête du BIANCO sans compromettre son indépendance. Il soutient par exemple la mise en place d’un système électronique d’alerte sur des cas de corruption. Il favorise également la coopération avec d’autres entités nationales et internationales d’investigation.
Le projet concourt également aux domaines prioritaires de la coopération au développement germano-norvégienne, à savoir l’environnement, la décentralisation, l’éducation et les finances publiques. Il déploie notamment des mesures de sensibilisation et de prévention. Le projet appuie le BIANCO et les ministères dans la préparation des analyses de risque de corruption, par exemple, en ce qui concerne la compagnie nationale d’eau et d’électricité de JIRAMA et l’exploitation du saphir dans le cadre d’appels d’offres publics.
Le projet renforce également les autorités de Madagascar dans la mise en œuvre des plans d’action contre la corruption.
Il soutient également la société civile, notamment le réseau de journalistes d’investigation MALINA. Celui-ci publie, par exemple, des articles sur les litiges fonciers, les appels d’offres publics et la corruption dans le système judiciaire.
Dernière mise à jour: juillet 2021